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Ø nous fait plonger dans le vide sans parachute et, quand nous arrivons au plus bas, sans aucune corde pour revenir à la surface, Déhà crie "il n'y a rien". Mais la fin ne sonne pas encore : elle se fait avec le drone funéraire de ز qui nous achève en nous privant de dioxygène. L'orgue est étouffant ; Déhà, par son chant profond et spectral, semble s'affranchir de la respiration. Ø et ز forment un duo incroyable.
《 La fin est dans le commencement et cependant on continue 》
— Samuel Backett. Jordan Vauvert
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Silence Lives Out/Over Whirlpool : ce premier album nous indique que le patronyme SLOW n'est pas qu'une apologie de la lenteur extrême mais aussi un acronyme à double sens, presque comme si on pouvait admettre l'orthographe SL∞W...
S'il étend le concept de Demo - I, "Silence Lives Out Whirlpool" nous aspire dans un tourbillon qui nous entraîne au cœur des abysses ; le funeral doom metal a des allures de drone. Et alors que nous frôlons la noyade, la seconde piste nous donne enfin de l'oxygène. Jordan Vauvert
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Yhdarl, c'est un vecteur du chaos faisant exploser les décibels, des œuvres parfois créées en improvisation, des immolations par le feu en cédant à l'hystérie. Cependant, certains albums se distinguent. Ø, c'est une spirale descendante qui se fait de manière froide et calculée vers le Vide. Ø ne serait pas ce qu'il est sans la voix de Déhà qui fait s'effondrer le langage sur lui-même en alternant les techniques — une qualité que je relève souvent mais le fait est là.
Have you ever seen GØD? Jordan Vauvert
In the music of Paul Jordan, digitally manipulated field recordings become striking electronic songs that feel eerie and surreal. Bandcamp New & Notable Mar 7, 2020
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Déhà n'a jamais caché son admiration pour Shape of Despair et on ressent l'influence de ce groupe dans cette démo qui accompagne la naissance de Slow sobrement intitulée I. Dans ce beau morceau de funeral doom metal, c'est la dimension atmosphérique qui est la plus importante, faisant office d'ouverture, de conclusion et même d'interlude ; la guitare et la batterie sont joués avec parcimonie — ils n'apparaissent d'ailleurs qu'au bout de cinq minutes. I est un point de vue original sur le genre. Jordan Vauvert